Entre Isère et Hautes-Alpes avec un court passage en Drôme, la ligne de train entre Grenoble et Gap est menacée de fermeture depuis 30 ans à cause d’un manque d’entretien et d’investissements insuffisants.

Longtemps mise en concurrence avec l’autoroute et la volonté de terminer l’A51, c’est grâce au combat acharné des habitants du long de la ligne, soutenus par les écologistes, que la ligne avait pu bénéficier de travaux d’urgence en 2022, facilitant sa réouverture. 

Depuis, les promesses s’enchaînent mais les actes n’arrivent pas, et faute d’entretien et de nouveaux investissements la ligne risque d’être interrompue.

Pourquoi c’est important ? 

La ligne Grenoble-Gap remplit plusieurs fonctions : 

• Elle pourrait être une très bonne ligne du quotidien (1h entre Grenoble et Clelles), ce sont aujourd’hui plus de 23 000 véhicules/jour qui passent le col du Fau 
• Elle est un moyen de transport pour de nombreux touristes, dont de très nombreux cyclistes dès que les beaux jours reviennent.
• Elle est un maillon essentiel du train de nuit Paris-Briançon

Mais pour bien fonctionner une ligne de train a besoin de régularité et de ponctualité !

Comment les élu-es écologistes du Département soutiennent les collectifs et les habitants le long de la ligne ? 

Au Département de l’Isère, les écologistes soutiennent la partie iséroise de la ligne, en poussant pour que le Département vienne en complément des politiques régionales sur la compétence tourisme. 

Nous agissons en collaboration avec les élus régionaux qui disposent des compétences mobilité, tourisme et économie, ainsi que des parlementaires. Ainsi, Marie Pochon députée de la Drôme et Guillaume Gontard Sénateur de l’Isère ont écrit en 2023 au Ministère des Transports pour dénoncer la dégradation continue du service. 

Jérôme Cucarollo Conseiller départemental de l’Isère, Olivier Royer Conseiller Régional AURA, Nicole Tagand militante écologiste des Hautes-Alpes

Buffet de la gare de Veynes, lieu associatif abandonné par la SNCF et réapproprié par les habitants