Le texte est un recul pour l’égalité, la justice et une honte pour notre pays des Droits Humains. La discrimination qu’il instaure revient à condamner des femmes, des hommes, des enfants pour leur origine plutôt que les reconnaître dans leur humanité.

Nous, élu-es écologistes et de gauche du Département de l’Isère considérons comme les 32 Départements de France membres du groupe de gauche de l’ADF que cette loi est une atteinte grave aux droits fondamentaux des personnes de nationalité étrangère, en plus d’être contraire aux valeurs de la République et aux valeurs humanistes que nous défendons.

En résumé, nous jugeons cette loi :

  • Injuste en ce qu’elle discrimine les personnes migrantes les plus vulnérables, comme des enfants, des femmes, des hommes en accentuant les stigmatisations à l’encontre des personnes migrantes, du fait de leur origine, de leur religion ou de leur situation socio-économique.
  • Inefficace car elle ne permet pas de résoudre les difficultés liées à l’immigration, mais ne fera, au contrainte que les aggraver et créer des situations humaines plus indignes encore.

C’est le cœur de la solidarité universelle, dont les Départements sont les premiers garants, qui est attaqué. Ainsi, nous posons cette question simple au président du Département de l’Isère : en tant que chef de file des solidarités, refuserez-vous comme de nombreux Départements d’appliquer cette loi directement issue du programme de l’extrême-droite ?

Nous nous engageons à combattre le concept de « préférence nationale » en défendant des aides sociales qui sont et doivent rester universelles, car chaque individu a droit à la dignité, indépendamment de son origine.

Thierry Badouard, Pauline Couvent, Jérôme Cucarollo, Marie Questiaux et Pierre Didier Tchétché conseillers et conseillères départemental.es membre du groupe Isère écologie et solidarités.

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