
Au dela des postures, nous aurions aimé que la majorité accepte de parler des chiffres que nous avançons : 100 millions d’euros d’épargne constituée en 3 ans à la place de dépenses en faveur des solidarités. Au vu des crises que nous traversons, cela aurait été bien utile pour aller vers les personnes en difficulté et éviter que leurs situations ne s’aggravent davantage.
Or, l’aller-vers est le grand oublié des orientations politiques de la majorité en 2024. Cela consiste pour la droite à se déplacer ou à digitaliser la relation avec les personnes déjà accompagnées par les services du département.
Nous attendions donc des réponses : si Monsieur Polat a pris la peine de mentionner notre tribune et de rappeler l’ensemble de nos prises de positions passées, celui-ci n’a pas pu contester les chiffres.
Lors de cette séance, nous avons aussi confronté nos visions de l’environnement et elles sont bien différentes. Là encore, la gestion des finances départementales nous interpellent : pourquoi élargir la taxe d’aménagement au delà des questions de protection de la Nature? Notre groupe demande à ce que le Département assure l’accès aux réserves naturelles en les faisant évoluer comme des espaces de biens communs. Les acquisitions foncières sont possibles via la taxe d’aménagement. Nous n’approuvons donc pas la proposition de la majorité d’élargir les usages de cette taxe. Au contraire, le chemin pour préserver les habitats naturels est encore long, nous devons assurer les moyens de cette taxe à l’extension des réseaux des espaces naturels sensibles.
Nous proposerons au budget dans quelques semaines des actions concrètes pour la qualité de vie et l’environnement, ce sera l’occasion de montrer nos différences dans les arbitrages politiques.