Question orale de Thierry Badouard sur l’effondrement de la carrière de la Rivière

Une crise durable depuis l’effondrement de la carrière de La Rivière

Depuis la catastrophe industrielle de l’effondrement de la carrière de la Rivière, le 25 juillet 2024, le Sud Grésivaudan vit une crise profonde. Les impacts sur les infrastructures sont lourds. La route départementale 1532 (RD 1532) reste au cœur des préoccupations. Sa reconstruction demeure une priorité absolue.
Cet événement a aussi des conséquences humaines, sociales et économiques majeures. Parmi les victimes directes, seize propriétaires et six exploitants agricoles ont dû céder tout ou partie de leurs terres. Des services publics, des entreprises locales et de nombreux habitants voient leur vie bouleversée par la fermeture de la route.

Cette situation risque de durer. Selon le calendrier du marché public publié le 4 juillet 2025, le rétablissement de la route est prévu pour 2030.
Tant que la procédure judiciaire en cours n’a pas abouti, les victimes restent sans solution concrète. En effet, elles doivent supporter des pertes de temps et d’argent dues à cette fermeture.
Or, le 26 mars 2025, nous apprenions dans la presse locale que le Département de l’Isère était « en train de constituer un fonds de réserve, un fonds de prudence, pour faire face aux risques éventuels ».

Plus de six mois après cette annonce, nous n’avons pourtant aucune indication sur l’existence réelle de ce fonds. Ce manque d’information retarde ainsi la prise en charge des victimes. L’effondrement a eu lieu il y a plus d’un an, mais aucune réponse claire ne leur est donnée.


Le besoin urgent d’un fonds d’indemnisation temporaire

Le 11 juillet dernier, nous vous avons donc demandé la création d’un fonds d’indemnisation temporaire. Il s’agissait en effet de soutenir les victimes de l’effondrement du coteau d’Artet, à La Rivière. Ce fonds devait couvrir la période précédant la décision de justice. Il aurait permis d’indemniser rapidement les citoyens, les exploitants agricoles, les services publics et les entreprises les plus touchés.

Lors de la décision modificative votée le mois dernier, 31 M€ d’excédents ont été mobilisés pour réduire l’emprunt de la collectivité. Parmi eux, 28,2 M€ de crédits injustifiés pour le DILICO, puisque notre département n’y était pas soumis. Cette décision interroge.
Devons-nous comprendre que le fameux “fonds de réserve” n’existe pas ? Ou qu’il n’existe plus ?
Si ce fonds a été clôturé, pourquoi l’avoir fait trois mois avant la fin de l’année ?
S’il existe encore, les victimes de l’effondrement de la carrière de La Rivière pourront-elles en bénéficier ? Et ce, en attendant qu’une décision de justice soit rendue ?

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