Éboulement de la carrière de La Rivière : « Faute de réponses » de la préfecture de l’Isère, un recours sera déposé à la date anniversaire

Un an jour pour jour après l’éboulement survenu le 25 juillet 2024 dans la carrière de La Rivière, les élus d’opposition du Département de l’Isère, aux côtés des habitants et des associations, dénoncent l’absence totale de transparence des services de l’État et de la préfecture. Malgré un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs du 30 juin, les informations demandées nous sont refusés.
Face à ce déni de démocratie, nous avons décidé d’agir : Thierry Badouard déposera un recours ce vendredi 25 juillet devant le tribunal administratif, date anniversaire de l’éboulement. Il exigera la communication des documents essentiels à la compréhension des causes de cet accident et à l’identification des responsabilités.
Un manque de transparence inacceptable
Or, depuis un an, les questions restent sans réponse :
- Quelles sont les causes exactes de l’éboulement ?
- Quels contrôles ont été menés par les services de l’État sur l’exploitation de la carrière ?
- Pourquoi les élus locaux et les citoyens sont-ils tenus dans l’ignorance des risques et des mesures de prévention ?
La préfecture, malgré l’avis de la CADA, persiste dans son silence. Cette opacité est d’autant plus choquante qu’elle concerne un dossier aux enjeux majeurs. En effet, la sécurité des riverains, la protection de l’environnement et la responsabilité publique devraient demeurer au coeur de nos préoccupations.
Une mobilisation unie pour la vérité
Aux côtés de Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère, et de Christian Ferraris, suppléant de la députée Sandrine Nosbé (LFI), nous réaffirmons notre détermination à obtenir la lumière sur cette affaire. Les citoyens isérois ont le droit de savoir. Les élus ont le devoir d’agir.
Ce recours devant le tribunal administratif est symbolique. Néanmoins, il marque notre refus de l’opacité et notre engagement pour une gestion publique transparente et responsable.