Procès historique contre Monsanto

Marie Questiaux était présente le jeudi 3 Avril au procès de Sabine Grataloup contre Monsanto
Le jeudi 3 Avril s’ouvre un procès historique contre Monsanto en France, mettant en lumière les liens entre certaines maladies, comme les troubles du développement, cancers, problèmes respiratoires et l’utilisation de produits phytosanitaires. Ce combat juridique est essentiel pour la reconnaissance des victimes et la responsabilisation des industriels. Sabine Grataloup, dont le fils est atteint de troubles graves, portera la voix de milliers de citoyens atteints par les effets de ces produits sur la santé.
La communauté scientifique unanime sur la nocivité des pesticides
Les études scientifiques dans ce domaine mettent toutes en lumière un lien entre l’exposition aux pesticides/herbicides et certains problèmes de santé. Or, la majorité départementale de l’Isère persiste à entretenir un flou coupable sur le sujet :
– Elle subventionne de manière égale l’agriculture biologique et conventionnelle, sans prendre en compte les effets sanitaires et environnementaux de ces pratiques.
– Elle entretient une ambiguïté dans les cantines scolaires entre le « local » et le « bio », alors que la proximité ne garantit ni la qualité ni la santé des enfants et des habitants riverains des terres cultivées.
– Elle a rejeté, il y a un an et demi, notre amendement proposant un panier bio hebdomadaire pour les femmes enceintes, visant à sensibiliser aux effets des perturbateurs endocriniens sur le développement des fœtus et des bébés.
– Elle vient de se désengager sans préavis du financement du registre du cancer, mettant en péril une étude cruciale sur les liens entre l’exposition aux pesticides et l’incidence de certains cancers, notamment dans les zones de culture des noix.
Notre groupe, IES, condamne fermement ce positionnement.
Face à cette inertie politique, nous refusons de rester silencieux. C’est pourquoi Marie Questiaux est présente le 3 avril aux côtés de Sabine Grataloup. Ce combat n’est pas seulement le sien, il est celui de toutes et tous. Il est temps que nos institutions prennent leurs responsabilités et protègent la santé des français.