Le groupe IES propose un retrait des adhésions à La Transalpine Lyon-Turin et à l’Union des Aéroports Français : l’amendement rejeté par la majorité départementale

À l’occasion de la Commission permanente du 23 mai 2025, Jérôme Cucarollo, conseiller départemental du groupe Isère Écologie et Solidarités (IES), a présenté un amendement. Celui-ci proposait la suppression des adhésions du Département à deux structures nationales :
- La Transalpine Lyon-Turin, pour un coût de 22 450 €.
- L’Union des Aéroports Français (UAF), pour un montant de 6 950,80 €.
Arguments contre la Transalpine Lyon-Turin
Le groupe IES motive cette demande par plusieurs critiques.
Concernant le projet Lyon-Turin, les élus dénoncent :
- Le coût élevé du projet.
- Son impact environnemental, jugé important.
- Un dépassement budgétaire notable.
- Un bilan carbone incertain.
- Un faible report modal des transports.
- Des risques sur les ressources en eau.
- Une déforestation massive.
Pour ces raisons, le projet Lyon-Turin est considéré comme incompatible avec les engagements écologiques actuels.
Une critique de l’infrastructure aérienne
Sur le volet aérien, IES critique un soutien public jugé excessif à l’infrastructure aéroportuaire. Cela va, selon eux, à l’encontre d’une véritable stratégie de transition écologique.
Ils estiment qu’un tel soutien institutionnel renforce un modèle de mobilité non soutenable à long terme.
Un cadre légal changé
Depuis la loi NOTRe, les Départements n’ont plus de compétence en matière de transport.
Le groupe Isère Écologie et Solidarités considère donc que maintenir ces adhésions revient à :
- Soutenir indirectement des lobbies.
- Promouvoir des modèles de développement aujourd’hui dépassés.
Une décision de la majorité départementale
Malgré ces arguments, la majorité départementale n’a pas retenu la proposition.
L’amendement a été rejeté. En conséquence :
Il maintient également son appartenance à l’Union des Aéroports Français pour l’année 2025.
Le Département conserve son adhésion à la Transalpine Lyon-Turin.
